Sans surprise, l’affaire Sidiki Diabaté et MamaSita continue de grande allure. Le Koraman est entre de mauvaises nouvelles depuis plusieurs jours maintenant. Des premières, qui annonçaient des accusations venant de la victime en passant par son arrestation et son retrait des cérémonies de récompense.
Accusé de violences physiques sur une guinéo malienne nommée Mariam Sow connue sous le pseudonyme de Mamasita, l’artiste chanteur Sidiki Diabaté a été arrêté et mis en garde à vue par la brigade d’investigation judiciaire malienne lundi 21 septembre, quelques jours après la déposition de la plainte devant le tribunal d’instance de la commune 3 de Bamako.
Ce problème devient de plus en plus compliqué pour l’auteur du morceau « conscience tranquille », même s’il se disait serein au début. De son côté, Mariam Sow « ne cesse de recevoir des menaces (…), mais elle se porte bien. C’est une survivante, elle suit des examens médicaux », a fait savoir son avocate, Me Nadia Myriam Biouele. La jeune femme est prise en charge avec le concours du One Stop Center, un lieu d’accueil pour les victimes de « violences basées sur le genre », qui a traité 375 cas similaires entre 2017 et décembre 2019. Selon le site Monde.
MamaSita a reçu des soutiens considérables sur les réseaux sociaux notamment Facebook, Twiter et autres avec des has tags : #JeSuisMamasita, #BoycottSidikiDiabaté et #ShameonSidiki, « Ne relâchons pas. Maintenons la pression pour que la justice fasse son travail ».
Et ces ripostes, boycotte et indignations ont causé un désastre à la carrière de Sidiki Diabaté. Sa participation aux différents événements musicaux du continent cette année devient une fausse réalité. African Muzik Magazine Awards ( AFRIMMA ), une cérémonie qui récompense les meilleurs artistes africains depuis Dallas, a annoncé le retrait de la nomination de l’artiste malien Sidiki Diabaté. Ensuite, dans un communiqué publié ce matin, il est également suspendu pour Prix international des musiques urbaines et découpées ( PRIMUD ) à Abidjan.