Deux semaines après leur arrestation à Guéckédou, l’artiste et homme politique, Elie Kamano, et 21 autres personnes avec lesquelles il était jugé à N’Zérékoré, ont recouvré leur liberté ce mardi, 14 janvier 2020. Le tribunal a condamné certains d’entre eux à des peines assorties de sursis et relaxé les autres pour délit non constitué, rapporte le correspondant de Guineematin.com à N’Zérékoré.
A l’issue de leur procès, tenu sans les avocats de la défense, qui s’étaient retirés pour protester notamment contre la délocalisation de ce procès à N’Zérékoré, un seul est resté en détention. Il s’agit d’Emmanuel Tonguino, le vice-président du cadre de concertation de Guéckédou. Ce dernier a écopé d’une peine d’un an d’emprisonnement et une amende d’un million de francs.
Elie Kamano, lui, a été condamné à 6 mois de prison assortis de sursis et six autres prévenus ont écopé de 3 mois de prison assortis de sursis. Tous les autres ont été relaxés purement et simplement pour délit non constitué. Le reggae man et homme politique, Elie Kamano, farouche opposant du pouvoir en place, et les 21 autres prévenus, ont déjà quitté le tribunal.
Cet article a été publié pour la première fois sur le site guinéematin.com