Y’a-t-il une cagnotte au BGDA pour les artistes en détresse ? Telle était la question du rappeur Baara K du groupe Alkebulan, hier sur son mur via facebook. Réagissant à cette interrogation, lex rappeur Bill De Sam et plusieurs autres connaisseurs de la culture guinéenne ont exprimé leurs différents points de vue, à cœur ouvert. Le BGDA ( Bureau Guinéen du Droit d’Auteur ).
Bill De Sam, ce grand connaisseur de la musique guinéenne car il appartient à la première génération du rap en Guinée. Même si depuis son retour sur le sol de ses ancêtres, il s’est converti en politique, le grand Bill a toujours une tête sur l’évolution du showbiz de notre pays. Sa réaction face à la question de son confrère Baara K le prouve assez : » La culture n’est pas leur tasse de thé. Dans le plan de riposte économique, les professionnels de l’industrie musicale guinéenne ( oui ça existe chez nous ) ne sont pas concernés. Il paraît qu’ils donneront un peu plus d’argent au BGDA. Mais là n’est pas la solution. » Un peu plus bas, il précise encore : » »
Quant au photographe, activiste et agent culturel, Daouda Camara connu sous le pseudo de Daoud Ché, il pense que : » Les artistes et autres acteurs culturels demander une réforme sérieuse et profonde de la gestion de leurs royalties. »
À son tour, l’auteur du post, Baara K Bill De Sam explique ceci : » C’est grave pour un pays qui a pour base le culture et les traditions. Pourtant il y a une sécurité sociale même si elle fonctionne pas convenablement. »
D’autres aussi penseraient qu’il est temps de mettre en place un mouvement syndical pour la défense des droits artistiques afin que les bénéfices soient rentable.