Fathia Kouyaté de son vrai nom, Papa Kouyaté pour les intimes, l’artiste percussionniste est décédé dans son sommeil ce lundi soir, à son domicile de la Paillote à la Camayenne, à Conakry. Selon des sources sûres.
Depuis l’annonce de sa mort, Papa Kouyaté ou le » fou du rythme » comme on le surnommait continue encore de recevoir des hommages d’horizons différents.
Nous vous proposons quelques témoignages de certains ( hommes de Culture et membres du gouvernement ) recueillis par nos confrères du site mosaïqueguinée.
« Il faisait parler le cuir et le bois…C’est quelqu’un qui maîtrisait parfaitement son instrument que ce soit à la batterie ou au tam-tam. il était capable d’adapter le rythme de ses percussions à tous les styles musicaux que ce soit le jazz, la rumba le Funk, l’afrobeat. Quand il jouait, on avait parfois l’impression qu’il entrait en transe. Un jour, je l’ai taquiné en lui disant que je venais d’écouter un percussionniste brésilien qui était plus fort que lui. C’était en soirée jazz à la fourchette magique de l’époque. Il m’a dit “petit, je vais te montrer aujourd’hui que tu ne connais pas la musique”. Ce soir là, il a fait une des plus belles prestations que j’ai entendu. À la fin je lui ai dit que le brésilien n’existait pas. C’était vraiment un grand. » Se souvient encore Albert Damantang Camara.
« C’est entre 19h et 20h, qu’il a rendu l’âme à son domicile, dans son sommeil. C’est un triste événement, car Papa Kouyaté aura été un artiste de grande valeur même sur le plan international, au vu de son parcours. (…). C’est un grand artiste qui nous quitte. » Témoigne Fodéba Isto Keïra.
Paix à l’âme de ce grand artiste qui a marqué son époque. Amen !