La Guinée pourrait vivre pour la première fois, un grand événement qui mettra ensemble tous les professionnels du cinéma d’ici et d’ailleurs grâce au » Salon du Cinéma Guinéen « . Notre rédaction a eu l’occasion de tenir une interview avec Mohamed Camara, le président de Phœnix Vison et coordinateur général de ce projet à la fois artistique et culturel. Au cours de cet entretien, il nous a donné quelques détails.
Pouvez-vous nous décrire le salon du cinéma guinéen ? SVP !
Le Salon du Cinéma Guinéen est un évènement à l’image de tout autre salon dans le monde. Ce n’est pas un festival, soit disant passant. Il se veut de réunir la majeur partie des cinéastes guinéens, en présence des autorités étatiques, des télévisions privées et publiques, mais surtout des entreprises privées.
Dans quelle optique avez-vous eu l’idée de mettre en place cette initiative ?
Cet événement à pour but de faire les » états généraux » du Cinéma Guinéen. Discuter de ce qui va mais surtout de ce qui ne va pas. Parce qu’il ne faut pas se voiler la face, le cinéma guinéen est quasi-inexistant. En plus, expliquer et prouver à l’Etat et aux entreprises que le cinéma créé des emplois et des richesses. En y investissant, il y’a retour sur investissement.
Comptez-vous procéder seul sur ce grand projet qui se pointe déjà à l’horizon ?
L’Office National de la Cinématographie et de la Photographie de Guinée ( ONACIG ) et le ministère d’État en charge de la Culture, des Sports et du Patrimoine Historique sont nos principaux partenaires pour le moment.
Comment se déroulera l’événement de cette édition déjà en cours de préparation ?
Il est prévu de faire une conférence, des panels, des témoignages, des tables rondes télévisées et des projections de certains films.
Quand et où avez-vous prévu pour la ténue de cette première grande sortie ?
Pour l’heure, compte tenu de la situation sanitaire et politique, nous n’avons pas encore fixé de date. Concernant le lieu, il sera officialisé en même temps que la date.
Le cinéma du Cinéma Guinéen, c’est juste pour cette année oubien la suite est déjà planifiée ?
Le Salon du Cinéma Guinéen va être annuel. Et pour les prochaines éditions, il y aura plein de surprises.
Quel regard portez-vous sur le septième art en Guinée ?
Le 7ème art guinéen tire le diable par la queue, il faut le dire. Mais il y’a quand même des cinéastes qui se battent comme ils le peuvent pour faire vivre notre cinéma. C’est le lieu de les saluer. Il faut que tout le monde se mette à l’œuvre, selon ses moyens pour rehausser ce secteur noble et qui bénéfique pour toute Nation qui le booste.