Dans une annonce récente du comité d’organisation du Festival du Film des Langues Autochtones Africaines (Ailff), le renommé cinéaste guinéen Amara Traoré a été désigné membre du jury et ambassadeur pour l’édition 2024 de cet événement panafricain. Prévu du 3 au 6 juillet 2024, au Nigeria, ce festival est un rendez-vous majeur célébrant la diversité culturelle africaine à travers le prisme du cinéma.
Le thème de cette année, « Mettre en valeur les richesses culturelles et touristiques de l’Afrique à travers le cinéma », promet une exploration fascinante des trésors culturels du continent. L’Ailff s’engage ainsi à mettre en lumière les langues autochtones africaines et leur contribution précieuse à l’héritage culturel du continent, en utilisant le septième art comme catalyseur.
Amara Traoré, figure éminente en tant que président du Collectif Sillywood, entrepreneur et producteur de renom, apporte une expertise inestimable à cette édition. Sa nomination en tant que membre du jury implique des responsabilités cruciales telles que l’évaluation et la sélection des films qui sauront le mieux capturer la diversité, les traditions et la richesse culturelle de l’Afrique.
En parallèle, Amara Traoré a été honoré en tant qu’ambassadeur de l’Ailff pour l’Afrique francophone. Cette reconnaissance souligne son engagement continu envers la promotion des langues, des arts, de la culture et du tourisme africains à travers le medium puissant du cinéma. En tant qu’ambassadeur, il jouera un rôle essentiel dans la sensibilisation et la mobilisation des cinéastes et professionnels de l’industrie dans les pays francophones d’Afrique.
Le comité d’organisation du festival, sous la direction de Patience Oghre Imobhio, a exprimé sa gratitude envers Amara Traoré pour son dévouement indéfectible. Avec sa participation et son soutien, le Festival du Film des Langues Autochtones Africaines 2024 promet d’être une célébration vibrante de la diversité et de la créativité cinématographique africaine, favorisant ainsi les échanges interculturels et l’appréciation mutuelle des héritages culturels.
TAHIROU DIALLO