Djanka Kanté, une qualité vocale vitale, digne griotte de la musique mandingue de Guinée, douée en composition musicale et en chant. Elle est issue d’une grande famille griotte de Kankan appelée « Al Kandèla «. Fille de Bourama Kanté et de Farama Mama Condé, jeune sœur du feu guitariste Manfila Kanté et de Sandaly Kanté. Chez elle, la musique est un héritage qui précède leurs parents et leurs grands-parents. Leur famille appartient à une grande lignée d’Hommes de culture africaine et d’art oratoire.
Dès son jeune âge, la chanteuse Djanka Kanté a appris à faire la musique grâce à son grand frère du nom de Mama Lancinet Kanté. Très intelligente et captive dans la musique, étant encore très jeune à l’époque, elle a fait son apprentissage musical avec l’aide de la famille. De plus un autre membre de sa famille Kabadjan Kanté son grand frère et celui qui fût son premier arrangeur.
Comme toutes ses sœurs, elle n’a pas eu la chance de mener une vie estudiantine ou scolaire. La seule école qu’elle a connue de toute son existence est celle de : l’Art en particulier la musique traditionnelle africaine ( culturelle mandingue de Guinée ). Tout ce qu’elle savait faire c’était d’écouter les instruments musicaux ( guitare, kora, balafon, djembé, tam-tam et autres ). Rien ne pouvait l’empêcher d’exercer ce métier d’art oratoire. En Afrique noire, tout enfant issu d’une famille griotte est obligé de faire exactement comme ses parents. Donc tout enfant qui refuserait ce destin était considéré comme indigne.
Après de très longues années passées à Kankan ( deuxième ville de la Guinée ) où elle a été initié musicalement et débuta sa carrière en tant que chanteuse. Djanka Kanté a fait un long trajet entre la Guinée et quelques pays de la sous région. Au lendemain de son mariage, elle et son mari bougèrent pour la Côte d’Ivoire où ils ont passé de meilleurs moments ensemble. Pendant tout son séjour à Abidjan ( la capitale ivoirienne ), elle avait fait une pause dans la musique. De retour en Guinée, elle choisit la ville de Kerouané ( région de la Haute Guinée ) pour s’installer. De là elle a repris normalement sa vie de griotte et réussira par la suite à marquer l’esprit de toute la population de Banankôrô ( localité aurifère de Kerouané très connue pour sa productivité de l’or ) dans les cérémonies de mariage et de baptême qui leur ( elle et sa famille ) permettait d’ailleurs de faire des économies.
Quelques années plus tard, elle décida de déménager à Conakry avec toute sa famille. Ensuite elle lança l’initiative de sortir son premier album et elle a passé 5ans sur le projet sans suite favorable. Ce retard était dû à des raisons de management et de production. De grâce, en ce moment, elle est en pleine préparation de ses œuvres qui doivent constituer l’album au studio NAB RECORDS ici même à Conakry. Avec le soutient considérable du boss du label NAB EMPIRE, de son vrai nom Asmir Soumah pour les intimes Hundred G ou KAPORO MÈNGUÈ, elle espère sortir sur le marché de disque guinéen très prochainement.