Lors d’une conférence de presse qui a eu lieu ce Samedi 13 juin 2020 à Conakry, des observateurs ont sonné l’alarme sur l’éventuelle modification de la loi sur la Haute Autorité de la Communication (HAC), qui selon eux, pourrait avoir des persécutions sur la liberté d’expression en République de Guinée.
Deux grandes figures du Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC), Alpha Soumah, alias Bill de Sam et Sékou Koundouno, y étaient. Et ils n’ont pas manqué à lancer un appel aux journalistes à qui ils demandent de se joindre à eux, pour pouvoir barrer la route à ceux qu’ils qualifient des << phagocytaires des institutions >>
Dans son discours, Bill de Sam a haussé le ton, en faisant comprendre que si personne ne réagit face à l’éminente menace qui guette le code électoral, jusqu’aux textes qui régissent le fonctionnement de la HAC, nous pourrions tous périr dans les mois à venir. Toujours dans son monologue, le membre du FNDC a soulevé le voile sur les institutions administratives, qui selon lui, sont toutes aujourd’hui prises par l’exécutif.
Plus loin, il a lancé un appel à tous les guinéens à prendre conscience, car il ne s’agit plus de la coordination nationale du FNDC ou du comité de pilotage, mais de la vie du << Guinéen >>.
Il a conclu par inviter toute la population à rejoindre les rangs du FNDC afin d’empêcher nos dirigeants qu’il qualifie de » clan mafieux « , d’arriver à leurs fins.