LE COLLECTIF SILLYWOOD À L’ATELIER DE VALIDATION DES TEXTES DE LOI ET D’APPLICATION SUR LE CINÉMA GUINÉEN

LE COLLECTIF SILLYWOOD À L’ATELIER DE VALIDATION DES TEXTES DE LOI ET D’APPLICATION SUR LE CINÉMA GUINÉEN

Du 21 au 23 mars 2024, s’est tenu à Coyah un atelier dédié au cinéma guinéen, réunissant les principaux acteurs de l’industrie cinématographique du pays. Cet événement, une première depuis la première république, a marqué une étape historique en rassemblant des professionnels du cinéma, des cadres de la Culture, des associations de créateurs de films et des experts en droits pour valider l’avant-projet de loi sur le cinéma et ses textes d’application.

Initiée par le ministère de la Culture, de l’Artisanat et du Tourisme, sous la direction éclairée de l’Office National du Cinéma, de la Vidéo et de la Photo en Guinée, dirigé par Monsieur Noël LAMA, cette rencontre revêt une importance cruciale pour l’industrie cinématographique guinéenne. L’objectif est de favoriser la transition de l’amateurisme au professionnalisme dans le secteur. Cette retraite intensive de trois jours vise à réglementer le secteur du cinéma dans l’intérêt de tous les praticiens.

Parmi les participants, Amara Traoré, président du Collectif Sillywood, exprime sa confiance dans le fait que les discussions sur l’adoption de cet avant-projet de loi conduiront à une transformation significative du secteur, en liant ses textes à leur mise en application. Il déclare : *_ »Après des années de lutte pour l’industrialisation du secteur du cinéma, de la vidéo et de la photo, en tant que président du collectif Sillywood, je suis convaincu que ces industries connaîtront un essor considérable suite à l’adoption de cette loi tant attendue. Nous avons longtemps œuvré pour que notre secteur soit reconnu à sa juste valeur. Avec cette loi, nous sommes certains de pouvoir enfin y parvenir »_*, affirme-t-il avec assurance.

Au-delà du cadre juridique, cette retraite ouvrira de nouvelles opportunités pour la Guinée dans le domaine du cinéma, stimulant ainsi son économie culturelle et créative. Bien que la loi ne soit pas encore promulguée, les acteurs du cinéma peuvent ressentir un soulagement en attendant les prochaines étapes bénéfiques pour leur industrie.

Mamadou Tahirou Diallo

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